La création en 1971
Une époque où l’on n’hésite pas à démolir l’ancien,avec un projet de raser le quartier entre la rue Grande,
les rue Béranger, de la Cloche et des Bois. C’est le centre de la ville qui était menacé de destruction. De nombreux amoureux
de la ville décidèrent alors de créer le Comité pour s’opposer à cette politique.
Dans la brochure municipale de 1971 on lit : « Rénover c’est donner du bonheur… aux masures en ruine ont fait place
ces immeubles ouverts sur le soleil et sur la vie…»
Heureusement, sous l’impulsion du CDAS les esprits changent. Dans la brochure de 1977 la municipalité annoncera :
« Plus de tours, plus de barres…. Le conseil…propose la réhabilitation qui permet de moderniser de restaurer sans détruire ».
Les figures marquantes
Georges Galipon, fondateur du Comité et de la Maison des Compagnons dont il assurera la restauration.
Conférences, promenades, publication d’ouvrages thématiques, interventions auprès des autorités, constitution d’un inventaire complet
de toutes les façades de la ville… , ce grand communicant aura donné sa vie à l’Art de la manière la plus généreuse :
ouvrir les esprits à la beauté qui élève l’âme et réjouit les cœurs.
Madame d’Aboville la première présidente à qui l’on doit le recensement du patrimoine et l’Obtention du classement de la totalité
de la ville ancienne à l’inventaire des sites
Madame Yvonne Jestaz qui œuvrera pour l’annulation du POS de 1976 et le classement en ZPPAUP.
Mme Jestaz quittera la présidence du Comité,
dont elle restera fidèle, pour se consacrer à l’écriture des livres sur Fontainebleau.
Le premier, « Fontainebleau, une ville
entre Château et forêt », est une référence sur la ville dont nous avons sélectionné deux extraits.
Quelques-unes des actions;
Boufflers 1999 – 2001. Un emplacement prestigieux face au château : 30 000 m² de surface au sol,
8 500 m² commerciale, des immeubles de 18 m de haut.
La forte opposition à ce projet menée par le CDAS pèsera lourd sur les élections municipales qui entraînera son abandon en 2001.
Le CDAS déplore qu’un projet raisonnable n’ait pas vu le jour sur cet emplacement pour remplacer un parking indigne du site.
2007 – 2010 Opposition au projet Faisanderie : édification de 8 tours à l’entrée de la ville en venant de Paris.
Grâce à l’opposition du CDAS le projet connaîtra une évolution satisfaisante.
Projet de cinéma place Napoléon Bonaparte : ce qui aurait pu arriver sans l’action du CDAS (figure de gauche).
Ailleurs nous n’avons pas été entendus, comme l’Hôtel Campanile boulevard Magenta face au parc du Château
que nous n’avons pu éviter.
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